Publié dans Sport

Taekwondo - Surendetté, l’ancien président fait porter sa dette à la Fédération

Publié le samedi, 20 juillet 2024

Une manipulation de masse. C’est ce qu’on peut qualifier de l’historique de l’ancien président de la Fédération malagasy de taekwondo. La surprise fut grande pour l’actuelle Fédération quand elle a été évincée de l’assemblée générale du comité olympique malagasy, le 13 juillet dernier. Les dirigeants du comité national olympique faisaient allusion à des conflits internes au sein de la FMTKD. Et que l’ancien président aurait été victime d’acharnement de la nouvelle équipe de la Fédération. La FMTKD aurait poussé un individu ayant une affaire personnelle avec l’ancien président de porter plainte contre lui, selon les propos avancés. Alors que cet ancien président veut faire endosser à la FMTKD ses dettes personnelles prétextant qu’il n’a toujours pas reçu des subventions de la part du ministère et du Comité olympique malagasy.

Suite à l'article relatant l'éviction du taekwondo lors de l'assemblée générale du COM et à la réaction de Franck Rakotomalala, président de la FMTKD, ce dernier donne sa version et apporte les précisions, suite à un courrier du créancier dudit ancien président. 
« Christian Ramanantsoa a emprunté à plusieurs personnes du milieu du taekwondo français de forte somme d'argent en France où il travaille et réside. En tant que fonctionnaire français au trésor public, il doit être résident en France fiscalement et physiquement, comme son statut l'y oblige. En janvier 2020, il a emprunté une forte somme à un certain Grégory Fournier, président du club de Taekwondo de Clamart, mon club français ainsi que celui de ma fille Sahondra. Je suis moi-même athlète et arbitre. Ramanantsoa est très gentil, mais il va vous risquer seulement des ennuis. Normalement, j'avais rendez-vous avec un journaliste de L'Express qui devait diffuser un communiqué de presse. Je vais vous montrer quelques pièces pour les photographier, près de 1700 €. » 
Et d’ajouter : « Il m'a aussi emprunté de l'argent ainsi qu'à d'autres personnes qui n'ont pas désiré poursuivre. Il a ensuite utilisé tous les moyens possibles et imaginables pour ne pas rembourser ses dettes, dont la mise en cause du ministère de la Jeunesse et des Sports malgache et du COM (mail du 24 juin 2020), qui l'auraient mis dans l'embarras en ne lui donnant pas les sommes promises. Après que son chèque est revenu sans provision deux fois et de nombreuses relances », selon toujours le communiqué de son prêteur d’argent. Grégory Fournier s'est résolu à porter l'affaire en justice.
« Christian Ramanantsoa a été condamné avec des dommages et intérêts. Là aussi, il a usé de subterfuges et d'arguties juridiques pour ne pas rembourser ».
Selon toujours nos sources, cette ancien président de la FTMKD aura fait l’objet de poursuite judiciaire et qu’il n’a jamais répondu à la convocation de la police pour être entendu, ni envoyé quelqu’un pour le représenter au tribunal.
Pas au courant de toute cette affaire, le COM s’est laissé emballer par la vrsion de l’ancien président au détriment de la Fédération actuelle.
Recueillis par E.F.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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